Le car qui effectue le parcours était entouré de voyageurs et de marchandises ; le chauffeur, aidé d’un adolescent, casait les paniers de légumes ou de poissons. Le levant blanchissait, annonçait l’arrivée du jour ; il y avait déjà beaucoup de monde lorsque Salimata arriva. Tous les regards se tournèrent vers elle ; elle salua, adressa quelques formules de politesse à chacun, puis tranquillement, elle se dirigea vers une place vide et s’assit. Ils se connaissaient tous dans le véhicule. Le car traversa la ville à toute vitesse. Parmi les voyageurs, les bavardages allaient bon train, hommes et femmes échangeaient les nouvelles fraîches.

D’après Ousmane SEMBENE

QUESTIONS Durée 30 mn - Coefficient 2

1°) Expliquez : le levant blanchissait ; les nouvelles fraîches.

2°) Ce sont les mêmes voyageurs qui empruntent le car chaque jour. Relevez les expressions qui le montrent.

3°) a) Analysez les mots suivants : politesse, tranquillement, fraîches. b) Analyse logique de la première phrase du texte.

4°) « le levant blanchissait ». Mettez cette phrase aux autres temps simples de l’indicatif.

Grand-mère était âgée. Ses activités se limitaient à son petit commerce de fruits du pays, disposés devant elle sur une petite table devant laquelle elle se tenait assise presque toute la journée. Je l’aimais beaucoup. Je balayais sa chambre, remplissais son canari d’eau, lavais ses habits. C’est dans sa chambre que je me réfugiais le soir après les repas pour apprendre mes leçons, lire ou faire mes devoirs. Loin des cris de mes frères je retrouvais là, le calme dont j’avais besoin pour la bonne marche de mes études.

Nafissatou DIALLO

QUESTIONS - Coefficient 2

1°) Pourquoi l’enfant aimait-elle se réfugier dans la chambre de sa grand-mère ?

2°) Nature et fonction de : commerce - disposés - laquelle.

3°) Mettez aux temps composés de l’indicatif la phrase : « Je balayais ... lavais ses habits »

4°) Analyse logique de : « Loin des cris ... de mes études ».

Sport et nation sont liés. L’un comme l’autre peuvent se satisfaire de victoires momentanées, Ni l’un, ni l’autre, ne peuvent compter sur la chance ou sur le hasard, pour être victorieux. C’est l’effort persévérant qui conditionne la victoire finale. Rien n’est jamais acquis. Le record du saut en hauteur, comme l’indépendance d’une nation, tout doit être mérité ; tout doit être conquis et reconquis. Chaque geste de l’athlète comme celui du citoyen doit être la préparation de l’idéal auquel il aspire. Et la victoire qui lui échappe aujourd’hui est à jamais perdue,

D’après Abdoulaye FOFANA (parole à la jeunesse.)

QUESTIONS Durée 30 mn - Coefficient 2

I./ a) Un sportif doit-il compter uniquement sur la chance ou sur le hasard pour gagner ? Justifiez votre réponse. . b) Expliquer les mots soulignés : effort persévérant - victoires momentanées conditionne la victoire.

II./ a) Nature et fonction des mots suivants : liés (sport et nation ) ; idéal (préparation de l’idéal)

b) Analyse logique de la phrase : « c’est l’effort persévérant qui conditionne la victoire » « Rien n’est jamais acquis ». Mettre cette phrase au passé simple, au futur simple, à l’imparfait et au passé composé de l’Indicatif.